Sanglier Hors série
 
l'amicale des anciens et anciennes du groupement saint Cyr  
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Mot D’adieu au Frère Claude Millet
Besançon 22 octobre 2001

 

frère Claude

" Viens, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Maître. "

C’est sûrement l’accueil que le seigneur a fait au Frère Claude Millet à son entée dans la paix de Dieu, après un combat courageux contre la maladie, dans l’abandon à Dieu avec sérénité et grande patience face aux traitements médicaux et à la diminution inexorable de ses forces.

Frère Claude est né en 1924 dans une famille jurassienne nombreuse et animée par la foie.

Ayant eu très jeune le désir de devenir religieux éducateur, il est entré dans la maison de Besançon pour s’y préparer. Ensuite il a pris l’habit des Frères et fait le Noviciat à Caluire en 1940.

Après d’autres années de préparation spirituelle et pédagogique, c’est en école primaire que le Frère Claude a rempli sa mission d’enseignant et d’animateur auprès des enfants et de leurs familles.

Depuis 1943, il a vécu cette vocation : 11 ans à Cornimont dans les Vosges, 9 ans à Pontarlier dans le Doubs et surtout 37 ans à Nevers.

Ceux qui l’on connu aiment rappeler sa voix bien timbrée, son entrain jovial, son enthousiasme, son dévouement, ses appels à l’effort, tant dans ses cours, qu’en activités sportives ou musicales, en catéchèse et célébrations, en classe de neige, en colonie de vacances et en camp de ski.

Partout les enfants m’aiment beaucoup.

Frère Claude était un entraîneur, heureux de vivre l’accueil joyeux, le partage convivial, l’attachement à sa famille, à sa communauté religieuse et à l’équipe éducative, avec le souci des anciens élèves, le respect de Dieu des personnes et de l’environnement. Il a bien contribué à faire le lien entre tous par le bulletin de St Cyr dont il assuma la responsabilité durant 26 ans.

Le tempérament actif et dynamique du Frère Claude le portait parfois à l’impatience en face du laisser-aller, du manque d’application, des fautes répétées.

Il n’aimait pas la médiocrité.

Il fut hélas trop peu soucieux de sa santé ; assez téméraire même dans certaines circonstances : à ski ou à bicyclette par exemple, ou lorsqu’il sortait sans casque, sous les obus, pour secourir la population, durant les dures semaines de combats de la libération de Cornimont. Toute sa vie, il s’est donné sans compter.

Frère Claude était sensible aux attentions. Il nous a souvent dit, tout au cours de sa maladie, combien le réconfortaient les soins médicaux et infirmiers, les lettres, les téléphones, les visites familiales et amicales, la prière pour lui. Vous tous qui l’avez aidé, soyez-en remercié.

Nous te confions aujourd’hui au seigneur Frère Claude. Tu as fait le choix de servir Dieu et les jeunes, de Vivre fidèlement en Frère de tous. Auprès du Christ ressuscité, avec tous les saints, chante la gloire de Dieu et prie pour ta famille, tes conFrères et tes nombreux amis, petits et grand.