
Avec la disparition récente, à l'âge de 90 ans de RENE VANNAIRE
(ancien élève), une page importante de la vie économique
de la Nièvre vient de se tourner.
D'origine auvergnate, cet homme discret mais efficace aura,
en effet, beaucoup uvré pour le renom et la défense d'un
département qui l'avait accueilli alors qu'il n'avait que 4 ans.
Après des études menées avec le sérieux
qui le caractérisait, il était entré dans la vie active
comme instituteur. Mais très vite, en lui, allait s'imposer une volonté
de créer, de construire. Ainsi, il avait porté sur les fonds baptismaux
la Société Centre-Transports qu'il devait diriger avec autorité
et compétence jusqu'à sa retraite en 1980.
Ses qualités reconnues et appréciées, René
VANNAIRE avait été porté, en 1979, à la présidence
du syndicat des transporteurs routiers de la Nièvre, poste qu'il allait
occuper jusqu'en 1986, date à laquelle il avait passé le relais
à Maurice Quatresous. Il avait aussi assumé les fonctions de vice-président
régional du groupement professionnel routier.
Parallèlement à ses activités professionnelles,
René VANNAIRE avait été élu, de 1963 à 1972,
vice-président de l'URSSAF (union pour le recouvrement des cotisations
de sécurité sociale et des allocations familiales), organisme
dont il avait ensuite assuré la présidence jusqu'au mois d'octobre
1996, ses pairs l'ayant alors fait président honoraire. Il avait, aussi,
été juge consulaire au sein du tribunal de commerce de Nevers.
Son action, sur tous ces fronts, lui avait valu de recevoir,
le 29novembre 1983, au château de Marigny, près d'Imphy, les insignes
de chevalier de la Légion d'Honneur, distinction qu'il avait tenu à
partager avec son épouse Jeannette, pour sa présence de tous les
instants à ses côtés. A cette occasion, les différents
intervenants avaient souligné ses vertus de rigueur, d'intégrité
et de générosité et son sens de la justice.
Conformément à son souhait, ses obsèques
ont été célébrées, dans la plus stricte intimité
familiale, à l'église Notre Dame de Lourdes.
Le Journal du Centre - 27 juin 2003
|