Il a vécu
le SANGLIER, qui depuis vingt trois ans ornait la couverture de notre bulletin.
Richard LEMAÏTRE, A.E., professeur au lycée technique St Joseph,
son créateur, nous avait donné une représentation très
géométrique, héraldique même d'une hure menaçante
: le groin ne fait-il pas penser à l'extrémité du canon
d'un fusil à deux coups?.
Nous lui avons demandé de nous dessiner un nouveau sanglier sur lequel
apparaîtrait Saint-Cyr, l'enfant martyrisé à Tarse au
4ème siècle qui, selon la légende s'est manifesté
en songe à Charlemagne. Richard accepte notre proposition et se met
au travail. Après quelques retouches, voici notre NOUVEAU SANGLIER,
monté par St Cyr. MERCI RICHARD!.
St Cyr galope allègrement sous la voûte de l'enseignement catholique
qui a adopté son patronage et survole la cathédrale de Nevers
dont il est le titulaire avec sa maman Ste Julitte, martyrisée en même
temps qui lui vers 304. Saint Cyr tient en main une palme, symbole de son
martyre.
Cette cathédrale qui, au temps de Saint Jérôme, évêque
de Nevers, était en ruine, avait été reconstruite grâce
à la générosité de Charlemagne à qui Jérôme
avait expliqué un songe qui le hantait : un sanglier furieux, maîtrisé
par un enfant sorti nu des buissons en qui St Jérôme a reconnu
Saint Cyr, le patron de sa cathédrale. Un précédent bulletin
a donné le détail de l'explication de ce songe.
Je profite de ces lignes pour rappeler que le sanglier, monté par
St Cyr figure depuis des siècles sur les monuments et dans les documents
de l'Eglise de la Nièvre. Vous le voyez au fronton du chur de
la cathédrale romane. Le songe deCharlemagne est sculpté sur
le chapiteau de la colonne qui précède la chaire. La tête
de sanglier apparaît dans les armes de l'évêché
de Nevers sous l'épiscopat de Mgr TINSEAU, dans la seconde moitié
du 18ème siècle. Des hures ornaient également les grilles
de l'avant-chur de la cathédrale; il est également présent
sur la croix des chanoines.
/
Depuis longtemps les fidèles nivernais vénéraient une
relique insigne de l'enfant martyr; elle disparut sous le bombardement de
1944. La tradition veut que ce soit AMATRE ou Amateur, mort en 418, évêque
d'Auxerre qui ramena d'Orient dans sa cathédrale les reliques de Saint
Cyr. La cathédrale de Nevers fut parmi les heureux bénéficiaires
du partage de ces précieux restes. C'est à pied et solennellement
que les Nivernais accompagnèrent ces reliques jusqu'à leur destination.
Par la suite, certaines villes, témoins de cette marche, immortalisèrent
l'événement. C'est ainsi que l'on peut voir dans l'église
d'Entrains-sur-Nohain le sanglier et Saint Cyr dans un vitrail, tout comme
à Saint Saulge où vous les retrouverez également dans
un vitrail du 16ème siècle.
Nos prédécesseurs à "St Cyr", 22, rue Jeanne
d'Arc, n'ont pas manqué de placer bien haut, sur la façade d'entrée,
Ste Julitte et St Cyr qui veillent sur cette maison et ceux qui la fréquentent.
La dernière tranche des travaux de ravalement permettra de faire la
toilette de nos protecteurs.

Et pour terminer sur un air de
sanglier
il s'agit tout simplement
d'un autre songe!
J'ai rêvé qu'un sanglier monté par un enfant nu traversait
un espace laissé vacant, à la suite de la disparition du cadran
de l'horloge au fronton de la "cour d'honneur" de "St Cyr"!
LONGUE VIE A NOTRE NOUVEAU SANGLIER!
le Bureau de l'Amicale et tous
les lecteurs s'unissent pour exprimer leur reconnaissance à RICHARD
LEMAÏTRE qui, une fois de plus, a mis ses talents au service de l'Amicale
des anciens élèves.
Joseph BONNET
Il a vécu
le SANGLIER, qui depuis vingt trois ans ornait la couverture de notre bulletin.
Richard LEMAÏTRE, A.E., professeur au lycée technique St Joseph,
son créateur, nous avait donné une représentation très
géométrique, héraldique même d'une hure menaçante
: le groin ne fait-il pas penser à l'extrémité du canon
d'un fusil à deux coups?.
Nous lui avons demandé de nous dessiner un nouveau sanglier sur lequel
apparaîtrait Saint-Cyr, l'enfant martyrisé à Tarse au
4ème siècle qui, selon la légende s'est manifesté
en songe à Charlemagne. Richard accepte notre proposition et se met
au travail. Après quelques retouches, voici notre NOUVEAU SANGLIER,
monté par St Cyr. MERCI RICHARD!.
St Cyr galope allègrement sous la voûte de l'enseignement catholique
qui a adopté son patronage et survole la cathédrale de Nevers
dont il est le titulaire avec sa maman Ste Julitte, martyrisée en même
temps qui lui vers 304. Saint Cyr tient en main une palme, symbole de son
martyre.
Cette cathédrale qui, au temps de Saint Jérôme, évêque
de Nevers, était en ruine, avait été reconstruite grâce
à la générosité de Charlemagne à qui Jérôme
avait expliqué un songe qui le hantait : un sanglier furieux, maîtrisé
par un enfant sorti nu des buissons en qui St Jérôme a reconnu
Saint Cyr, le patron de sa cathédrale. Un précédent bulletin
a donné le détail de l'explication de ce songe.
Je profite de ces lignes pour rappeler que le sanglier, monté par
St Cyr figure depuis des siècles sur les monuments et dans les documents
de l'Eglise de la Nièvre. Vous le voyez au fronton du chur de
la cathédrale romane. Le songe deCharlemagne est sculpté sur
le chapiteau de la colonne qui précède la chaire. La tête
de sanglier apparaît dans les armes de l'évêché
de Nevers sous l'épiscopat de Mgr TINSEAU, dans la seconde moitié
du 18ème siècle. Des hures ornaient également les grilles
de l'avant-chur de la cathédrale; il est également présent
sur la croix des chanoines.
/
Depuis longtemps les fidèles nivernais vénéraient une
relique insigne de l'enfant martyr; elle disparut sous le bombardement de
1944. La tradition veut que ce soit AMATRE ou Amateur, mort en 418, évêque
d'Auxerre qui ramena d'Orient dans sa cathédrale les reliques de Saint
Cyr. La cathédrale de Nevers fut parmi les heureux bénéficiaires
du partage de ces précieux restes. C'est à pied et solennellement
que les Nivernais accompagnèrent ces reliques jusqu'à leur destination.
Par la suite, certaines villes, témoins de cette marche, immortalisèrent
l'événement. C'est ainsi que l'on peut voir dans l'église
d'Entrains-sur-Nohain le sanglier et Saint Cyr dans un vitrail, tout comme
à Saint Saulge où vous les retrouverez également dans
un vitrail du 16ème siècle.
Nos prédécesseurs à "St Cyr", 22, rue Jeanne
d'Arc, n'ont pas manqué de placer bien haut, sur la façade d'entrée,
Ste Julitte et St Cyr qui veillent sur cette maison et ceux qui la fréquentent.
La dernière tranche des travaux de ravalement permettra de faire la
toilette de nos protecteurs.

Et pour terminer sur un air de
sanglier
il s'agit tout simplement
d'un autre songe!
J'ai rêvé qu'un sanglier monté par un enfant nu traversait
un espace laissé vacant, à la suite de la disparition du cadran
de l'horloge au fronton de la "cour d'honneur" de "St Cyr"!
LONGUE VIE A NOTRE NOUVEAU SANGLIER!
le Bureau de l'Amicale et tous
les lecteurs s'unissent pour exprimer leur reconnaissance à RICHARD
LEMAÏTRE qui, une fois de plus, a mis ses talents au service de l'Amicale
des anciens élèves.
Joseph BONNET
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