Nous le savons, mes amis, Eucharistie signifie : rendre grâce à
Dieu avec et par le Christ.
Celle que nous célébrons, ce soir, nous invite à
remercier avec Jacques Charron, le Seigneur Jésus de tout ce qu'il
a réalisé en lui et par lui.
Chacun de ceux qui ont vécu avec lui, en famille, pendant leurs
études, dans les divers engagements qu'il a assumés à
l'Institut Supérieur de Commerce de Paris, au travail à l'A.N.P.E.
de Nevers, dans l'Enseignement Catholique ou dans le domaine politique pourrait
donner témoignage de sa disponibilité, de son sens des autres,
de sa générosité souriante alliée à une
certaine fermeté de caractère.
De tout cela nous tenons à remercier Jacques, mais aussi en le
Seigneur, demandant à Dieu de l'accueillir dans son Paradis, où
il peut poursuivre autrement ce qu'il a commencé et n'a pu achever
au milieu de nous.
L'ayant connu il y a 35 ans lorsqu'il j'étais aumônier à
l'Institution Saint Cyr de Nevers, puis l'ayant accompagné amicalement
lorsque j'étais Curé à La Charité Sur Loire et
jusqu'à ces derniers temps, je garde le souvenir d'un homme sensible,
très attaché à sa famille et à ses amis. Tout
en étant réservé, il savait par de petites phrases remplies
d'humour mettre de la gaieté dans une réunion familiale ou autre
et favoriser la convivialité.
De tous ces bons moments, nous te remercions, Cher Jacques, et nous rendons
grâce à Dieu de t'avoir aider à aimer en actes et en vérité.
Bien sûr, comme chacun de nous, tu avais tes limites et tu souffrais
de ce qui n'allait pas comme il fallait à cause de celles-ci, mais
nous savons, que dans sa bonté, le Seigneur t'a accueilli à
la place qui t'attendait, comme nous l'a rappelé l'évangile.
Tu es allé la prendre trop tôt à nos yeux, mais dans notre
peine nous voulons croire à la parole de Jésus. Certes, cela
ne satisfait pas notre sensibilité, l'absence reste l'absence seule
la foi peut nous permettre de te rejoindre, Jacques, non dans le néant
mais en Dieu.
Aussi, chaque fois que nous prions le Seigneur, nous savons que nous retrouvons
en lui ceux qui nous ont quittés
et même si nous n'avons
pas de réponse, j'ose affirmer qu'ils nous aiment toujours
ils
nous assistent avec le cur de Dieu.
Oui, ami Jacques, ne nous oublie pas. N'oublie pas ceux qui t'aiment et pleurent
ton départ, aide-nous à poursuivre notre chemin dans l'amour
et le service des autres. Ainsi nous pourrons dire avec toi, à travers
ce choral de Jean-Sébastien Bach, que tu aimais, et que nous entendrons
tout à l'heure : "quoiqu'il arrive Seigneur Jésus, que
ma joie demeure".
Abbé BERNARD BEZILLE
MERCI DE NOUS AVOIR REJOINT AU BUREAU DE L'AMICALE ET AU REVOIR
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