Sanglier sanglier
N°90
 
 
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Jacques,


Nous le savons, mes amis, Eucharistie signifie : rendre grâce à Dieu avec et par le Christ.

Celle que nous célébrons, ce soir, nous invite à remercier avec Jacques Charron, le Seigneur Jésus de tout ce qu'il a réalisé en lui et par lui.

Chacun de ceux qui ont vécu avec lui, en famille, pendant leurs études, dans les divers engagements qu'il a assumés à l'Institut Supérieur de Commerce de Paris, au travail à l'A.N.P.E. de Nevers, dans l'Enseignement Catholique ou dans le domaine politique pourrait donner témoignage de sa disponibilité, de son sens des autres, de sa générosité souriante alliée à une certaine fermeté de caractère.

De tout cela nous tenons à remercier Jacques, mais aussi en le Seigneur, demandant à Dieu de l'accueillir dans son Paradis, où il peut poursuivre autrement ce qu'il a commencé et n'a pu achever au milieu de nous.

L'ayant connu il y a 35 ans lorsqu'il j'étais aumônier à l'Institution Saint Cyr de Nevers, puis l'ayant accompagné amicalement lorsque j'étais Curé à La Charité Sur Loire et jusqu'à ces derniers temps, je garde le souvenir d'un homme sensible, très attaché à sa famille et à ses amis. Tout en étant réservé, il savait par de petites phrases remplies d'humour mettre de la gaieté dans une réunion familiale ou autre et favoriser la convivialité.

De tous ces bons moments, nous te remercions, Cher Jacques, et nous rendons grâce à Dieu de t'avoir aider à aimer en actes et en vérité.

Bien sûr, comme chacun de nous, tu avais tes limites et tu souffrais de ce qui n'allait pas comme il fallait à cause de celles-ci, mais nous savons, que dans sa bonté, le Seigneur t'a accueilli à la place qui t'attendait, comme nous l'a rappelé l'évangile.
Tu es allé la prendre trop tôt à nos yeux, mais dans notre peine nous voulons croire à la parole de Jésus. Certes, cela ne satisfait pas notre sensibilité, l'absence reste l'absence seule la foi peut nous permettre de te rejoindre, Jacques, non dans le néant mais en Dieu.

Aussi, chaque fois que nous prions le Seigneur, nous savons que nous retrouvons en lui ceux qui nous ont quittés… et même si nous n'avons pas de réponse, j'ose affirmer qu'ils nous aiment toujours… ils nous assistent avec le cœur de Dieu.
Oui, ami Jacques, ne nous oublie pas. N'oublie pas ceux qui t'aiment et pleurent ton départ, aide-nous à poursuivre notre chemin dans l'amour et le service des autres. Ainsi nous pourrons dire avec toi, à travers ce choral de Jean-Sébastien Bach, que tu aimais, et que nous entendrons tout à l'heure : "quoiqu'il arrive Seigneur Jésus, que ma joie demeure".

Abbé BERNARD BEZILLE


MERCI DE NOUS AVOIR REJOINT AU BUREAU DE L'AMICALE ET AU REVOIR

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